3 novembre 2014

Cent mots, sans mot.

Dans la vie de Shin, personne ne compte sinon lui-même. C’est une constante, un état naturel, une loi physique qui dit que tant qu’on ne met pas un corps en mouvement il reste à sa place.

Il pourrait bien être couché dans l’herbe, assis à une table ou debout au milieu de la rue. Il n’a plus conscience de l’endroit, il ne sait plus ni le jour ni l’heure, ni même son âge ou la saison. Il a juste une vague idée de ce qu’il doit faire.

Rien.

Car la vie est faite de lendemains qui ne veulent rien dire.

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